L’ESSAI DE GILLES BERNHEIM : CE QUI A PLU AU PAPE BENOIT XVI

Posté par Jean-Noël Darde

8 avril 2013

Blog Le Monde : Dans la tourmente, le grand rabbin Bernheim devrait parler ce soir sur Radio Shalom Mardi 9 avril, 94,8.

Derniers compléments et modifications (ici, fichier pdf Essai G-Bernheim-Homoparentalité, texte intégral  et surlignage plagiats à jour) à la date du 8 avril.

À la lumière des dernières révélations de l’Express sur cette affaire, un vrai lecteur a jeté un coup d’œil (exercé) hier dimanche sur  l’essai de Gilles Bernheim, Mariage homosexuel, homoparentalité et adoption : ce que l’on oublie souvent de dire Il s’est étonné de la phrase « je ne suis pas tout l’humain » qui lui est apparue conceptuellement au dessus des capacités du faux agrégé de philosophie.

Après avoir trouvé sur Internet l’auteur à l’origine de cette expression, Je ne suis pas tout l’humain, mon interlocuteur, a pris contact avec moi hier soir  et m’a suggéré de chercher en librairie l’ouvrage de Joseph-Marie Verlinde, L’Idéologie du Gender Identié Reçue ou Choisie ? et dont de larges extraits sont à la vue de tous sur Internet. Le document papier  – la mention de la date d’impression y est obligatoire, ici mars 2012 – est la preuve ultime de l’imposture. Joseph-Marie Verlinde est fondateur de la fraternité monastique de la famille de Saint-Joseph.

Ci-dessus à gauche, la couverture du livre de Joseph-Marie Verlinde et à droite le texte légèrement modifié de JM Verlinde dans sa  version de Gilles Bernheim. Plus bas, on trouvera deux des pages du texte original plagié du livre du père Verlinde.

Les extraits de cet ouvrage, accessibles sur Internet, ne laissaient d’ailleurs pas beaucoup de doute sur ces plagiats.

Il est en de cette dernière imposture, comme de la précédente concernant l’agrégation de philosophie. Celle-ci aura des conséquences dévastatrices pour la communauté juive comme pour l’église catholique. Elle ne peut que nourrir les mauvais réflexes de part et d’autre,  et ailleurs.  Ces faits  ne pouvaient qu’être connus depuis au moins quelques jours par des responsables importants de la communauté juive, comme au sein de la hiérarchie catholique. Je pense personnellement même depuis beaucoup plus longtemps.

Dans ce type de situation,  le piège se referme très vite sur les crédules qui même une fois informés sont condamnés au silence au prétexte d’éviter le scandale. Une stratégie qui s’avère souvent, cette affaire en témoigne une fois de plus, de courte vue.

Le retard pris à l’annonce de la démission du Grand Rabbin et le silence de ce dernier n’ont strictement rien à voir avec les cérémonies organisées aujourd’hui lundi en souvenir des victimes de la Shoah, comme l’ont affirmé des proches du grand rabbin.

La démission de Gilles Bernheim a d’abord été envisagée vendredi matin, puis dimanche.

Les faits, rien que les faits, expliquent que du côté des autorités de la communauté juive, mais aussi du côté de la hiérarchie catholique, grugée, on reste muet.

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. Le pape Benoît XVI a certainement apprécié d’autres passages de l’essai de Gilles Bernheim, mais je pense que celui-ci a eu sa préférence.

On remarquera dans le texte ci-contre, le soin avec lequel l’auteur, Joseph-Marie Verlinde, renvoie à ses sources.

Le plagiaire lui, reprend des citations de son plagié et se les approprie.

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. Il y a dans l’essai de Gilles Bernheim des propos de niveaux très différents, c’est le principal critère qui permet de distinguer dans ces chapitres ce qui lui est propre. Il faut après aller le vérifier.

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Les hypothèses faites, certains y travaillent, et vite :

Lundi 8 avril, 16h 30 : sur son blog, Michael Bloch, journaliste, titre : Un deuxième plagiat de Gilles Bernheim Gille dans l’essai contre le « mariage pour tous ».

Ce plagiat concerne la reprise, sans citation de la source, d’une  interview donnée par  Béatrice Bourgues à l’Association Citée et Culture en février 2010. Béatrice Bourgues est Présidente du Collectif pour l’enfant.

Comme le précise Michael Bloch, le même entretien a été mis en ligne sur le blog de « Le salon Beige, Blog quotidien d’actualité par des laïcs catholiques« 

Un commentaire de Michel Louis Lévy à cet article précise que  Béatrice Bourges fait partie des cinq personnes remerciées à la fin de l’introduction de cet essai.

Gilles Bernheim écrit :

Je tiens à remercier T. Collin, J.P. Winter, M. Gross, B. Bourges et L. Roussel pour la richesse de leurs réflexions qui a nourri ce projet et dire toute ma gratitude à Joël Amar pour son aide si précieuse dans l’accompagnement de cet essai.

Remarquons que réfléchir avec Gilles Bernheim n’est pas sensé signifier écrire à sa place. Le plagiat reste établi (voir ma réponse au commentaire de ML Lévy).

Dès à présent, on peut s’étonner de la propension de certains « étudiants » qui aident  Gilles Bernheim à réfléchir et à écrire à puiser leurs plagiats dans un corpus catholique. Observation qui devrait conduire à des hypothèses, pour l’instant seulement des hypothèses.

Le travail de recherche des plagiats dans l’abondante œuvre de Gilles Bernheim est nécessaire pour y voir plus clair. D’autres pistes sont à suivre : le cheminement du document avant qu’il ne soit cité par Benoît XVI. Quels prélats, probablement français, ont-ils fait en sorte que ce document arrive à Rome et que sa lecture soit conseillée au pape ?

Une chose est certaine, on ne saurait reprocher à Benoît-XVI de se féliciter de lire sous la plume d’un grand rabbin de France des positions on ne peut mieux calquées, c’est le moins que l’on puisse dire, sur les positions officielles de l’église.

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Commentaires fermés

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11 réponses to “L’ESSAI DE GILLES BERNHEIM : CE QUI A PLU AU PAPE BENOIT XVI”

  1. J’ai, en janvier, envoyé au GR un texte de réflexion sur l’usage étonnant qu’il me semblait faire de certaines références bibliques. Qu’un féru de sciences bibliques et talmudiques utilise des traductions approximatives m’intriguait beaucoup. Votre travail me plonge dans des abîmes de tristesse et d’interrogation. Mais il est infiniment salutaire.
    Loïc de KERIMEL

    Complémentarité ? Réflexions sur le texte du Grand Rabbin Bernheim (Loïc de Kerimel)

    JND : un document capital pour tenter de mieux comprendre.

     

    Loïc de KERIMEL

  2. Béatrice Bourges est remerciée en fin de préface :

    « Je tiens à remercier T. Collin, J.P. Winter, M. Gross, B. Bourges et L. Roussel pour la richesse de leurs réflexions qui a nourri ce projet et dire toute ma gratitude à Joël Amar pour son aide si précieuse dans l’accompagnement de cet essai« .
    Michel Louis LÉVY

    JND : En effet. Cette précision est utile – j’en ai fait état dans l’article après avoir lu votre commentaire – mais elle ne change pas grand chose au statut de ce passage de l’essai de Gilles Bernheim : cela reste du plagiat…
    Il sera d’ailleurs intéressant de connaître le rôle de chacune de ces cinq personnes dont « la richesse de leurs réflexions a nourri ce projet« .Réfléchir avec Gilles Bernheim ne signifie pas, en principe, écrire à sa place.
    Le plagiat reste donc incontestablement établi. En effet, le plagiat n’est pas déterminé selon l’accord ou l’humeur du plagié (dans un sens, le délit de contrefaçon sur la base d’un plagit, oui). Si un lecteur de bonne foi, le Pape Benoît XVI par exemple, est conduit à penser en lisant ce texte que ces deux pages ont été écrites par le Grand Rabbin de France plutôt que Brigitte Bourges, alors l’illustre lecteur a été trompé : il y a donc bien plagiat.
    Un « auteur » qui paie grassement un écrivain mercenaire et signe un livre qu’il n’a pas écrit plagie… puisque qu’aux yeux de ses lecteurs il s’attribue un texte qu’il n’a pas écrit. Ceci, même si le mercenaire est satisfait de son salaire et est disposé à signer un nouveau contrat de « nègre ».
    Ce membre connu du Conseil national des universités (71e section du CNU), souvent cité sur ce blog, qui met son nom sur les articles de ses doctorants sans en avoir écrit et lu une seule ligne est aussi un plagiaire, même si ce sont de bons articles. Ce même collègue est doublement plagiaire… quand il co-signe sans les avoir lus les plagiats énormes de ses doctorants.
    Résumons : dans la prochaine édition de cet essai de G. Bernheim, quelques guillemets supplémentaires pour encadrer les phrases reprises de l’interview de Brigitte Bourges et les 8 pages empruntées à Joseph-Marie Verlinde seraient les bienvenus.

     

    Michel Louis LÉVY

  3. Félicitations pour votre rigueur dans cet ensemble de découvertes consternantes. Le retard de la démission de Gilles Bernheim est incompréhensible.
    L. BONOD

     

    Loys BONOD

  4. Je connais personnellement Père Joseph-Marie Verlinde, l’auteur de ce remarquable livre. La citation directe par le Rabbin Bernheilm pourrait bien servir le dialogue judéo-chrétien.

    Malheureusement, le Rabbin a décidé de monologuer en usurpant la sagesse et la liberté de chrétiens.

    Dr. Edouard BELAGA

     

    Dr. Edouard BELAGA

  5. Pour ma part, je ne m’étais pas étonné que Benoît XVI saluât le texte de Gilles Bernheim, puisqu’en parlant d’ « écologie humaine » dans son texte contre le mariage pour tous, le Grand Rabbin reprenait à son compte cette importante formule du Souverain Pontife en même temps que son argument – sans toutefois citer celui-ci, qui l’avait déjà utilisée en 2008 devant la Curie pour Noël, ou encore en septembre 2011 devant le Bundestag.
    Éric FASSIN

    JND : Sociologue, Éric Fassin est Professeur de sociologie à l’Université Paris 8. Il est notamment l’auteur de Le sexe politique. Genre et sexualité au miroir transatlantique (Paris, Editions de l’EHESS, « Cas de figure », 2009).

     

    Eric FASSIN

  6. Étant une des cinq personnes remerciées par Gilles Bernheim à la fin de l’introduction de son document sur le mariage, je tiens à préciser que je ne l’ai jamais rencontré et que je n’ai jamais été contacté pour participer à un échange sur le sujet. Lisant cette phrase, j’en avais conclu (naïvement ?) qu’il avait dû lire mon essai publié fin août 2012 intitulé « Les lendemains du mariage gay » (Salvator). Je n’ai pas encore pris la peine de voir s’il m’avait recopié.
    Thibaud COLLIN

     

    Thibaud COLLIN

  7. GILLES BERNHEIM ET MOI
    .
    Quelle ne fut pas ma surprise lorsque j’ai découvert que mon nom figurait, avec ceux de T. Collin, JP Winter et B. Bourges parmi les personnes remerciées pour « la richesse de leurs réflexions » dans l’essai du grand rabbin de France, Mariage homosexuel, homoparentalité et adoption ; ce que l’on oublie souvent de dire.
    Je n’ai de commun avec ces autres personnes que d’avoir traité dans mes écrits de la question de l’homoparentalité sur laquelle mes positions diffèrent radicalement des leurs et de celle exprimée dans l’essai du grand rabbin.
    J’ai rencontré Gilles Bernheim en 2003 dans le cadre d’une enquête sociologique que je menais sur le discours des rabbins français sur l’homoparentalité. Je n’ai jamais échangé avec Gilles Bernheim dans le cadre de l’écriture de son essai. Je l’ai rencontré à la suite de la tribune publiée dans lemonde.fr en réaction à la publication de son texte.
    Je me suis évidemment demandé pourquoi j’étais remerciée et en parcourant son texte, j’ai vu qu’il avait probablement tiré de l’un de mes ouvrages soit « Qu’est-ce que l’homoparentalité ? » (Payot, 2012) ou bien « L’homoparentalité » (Le cavalier bleu, 2009) un certain nombre d’informations.
    Ainsi :
    p. 10 il critique le lexique proposé par l’APGL pour rendre compte des divers rôles et statuts parentaux ;
    p11 il cite les dispositions juridiques permettant d’organiser à minima la vie quotidienne des familles homoparentales ;
    p. 15 et 16 il cite des données chiffrées sur le nombre d’enfants dans les familles homoparentales.
    À chaque fois, la source des informations n’est jamais mentionnée.
    En me remerciant, peut-être pensait-il s’affranchir de la rigueur qui aurait consisté à indiquer dans une note de bas de page l’origine de l’information.

    Martine GROSS
    Ingénieure de recherche en sciences sociales (CNRS)
    Centre d’études interdisciplinaires des faits religieux
    http://ceifr.ehess.fr/index.php?121

    JND : En effet, la conclusion de l’introduction de l’essai de Gilles Bernheim (page 5) se termine ainsi :
    Je tiens à remercier T. Collin, J.P. Winter, M. Gross, B. Bourges et L. Roussel pour la richesse de leurs réflexions qui a nourri ce projet et dire toute ma gratitude à Joël Amar pour son aide si précieuse dans l’accompagnement de cet essai.

    Il s’agit de Thibaud Collin (voir son commentaire ci-dessous), Jean-Pierre Winter, Martine Gross qui intervient ci-dessus, Béatrice Bourges et L. Roussel. Joël Amar est probablement remercié pour son rôle d’éditeur.

     

    Martine GROSS

  8. Plagiats certes, mais pertinents
    Bien sûr Gilles Bernheim a eu tort de ne pas mettre de guillemets à ses emprunts, mais on peut dire qu’il savait trouver les meilleures références (Vladimir Jankélévitch, Pierre Emmanuel, Jean-François Lyotard, Joseph-Marie Verlinde, etc.).
    Cela traduit une grande acuité du Rabbin Gilles Bernheim. Un copier-coller d’un texte de qualité vaut parfois mieux qu’une parole inutile…

    JND : Nous disions justement (voir chronologie, le 3 mai) que le rabbin Bernheim avait ses inconditionnels, ses « dévots » !

     

    Michel de GUIBERT

  9. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit ! Je n’approuve en rien le plagiat et je ne suis pas dévot, déçu plutôt ! Je disais simplement que Gilles Bernheim avait su trouver des textes de qualité à l’appui de ses démonstrations, preuve d’une certaine acuité intellectuelle à défaut de moralité…

    JND : vous conviendrez que la moralité, avant même l’acuité intellectuelle, est quand même ce que l’on est en droit d’attendre d’un grand rabbin de France, d’un cardinal ou de tout autre dignitaire religieux.
    Quant à « l’acuité intellectuelle » de Gilles Bernheim : je pense que le choix de plagier Jean-Marie Domenach pour remplir les quatre pages d’une méditation juive, tient plus de l’escroquerie intellectuelle que de l’acuité intellectuelle. De même que plagier Pierre Emmanuel, à propos, selon toute vraisemblance, d’un séjour imaginé de son père à Dieulefit.
    Vous parlez de ses démonstrations. Mais êtes-vous certain que ce sont les siennes ?

     

    Michel de GUIBERT

  10. Nous sommes d’accord sur la gravité de la faute morale que constitue le plagiat, a fortiori venant d’un grand rabbin.
    Mais citer des auteurs chrétiens de la part d’un juif ne m’apparaît pas en soi comme ajoutant à la gravité ; ce serait plutôt signe d’une ouverture d’esprit ; la gravité est dans le seul fait du plagiat.
    Quant à ses démonstrations, disons qu’il les a faites siennes…
    Je comprends que cela choque l’universitaire que vous êtes, mais bon, halte à la chasse aux sorcières ! A tout péché miséricorde, dès lors que les faits sont reconnus (mais j’attends davantage de clarté de Gilles Bernheim sur ce point !

    JND :
    1) Pour l’instant, Gilles Bernheim a toujours menti dans toutes ces interventions liées à ses affaires de plagiat. Il n’a jamais reconnu grand chose, sinon tour à tour, d’avoir été la victime de Jean-François Lyotard, de Marie Belmary, de ses nègres (dont aujourd’hui je doute de l’existence), etc…

    2) « Citer des auteurs chrétiens de la part d’un juif » (et réciproquement) n’a bien entendu a priori rien de répréhensible. Tout au contraire, c’est la preuve d’une ouverture d’esprit.
    Le problème est que Gilles Bernheim n’a jamais « cité »… ces auteurs chrétiens, il les a plagiés.
    Je vous rappelle que selon Nicolas Weill, proche de Gilles Bernheim, journaliste au Monde et à Akadem, le grand rabbin a dans son livre « Quarante méditations juives »
    notamment traité « des relations entre juifs et chrétiens et de [leur] rapport divergent à la bible ».
    Vous conviendrez qu’illustrer les divergences entre juifs et chrétiens sur la bible, en plagiant quatre pages d’un auteur aussi catholique que Jean-Marie Domenach pour nourrir sa 30e méditation juive de grand rabbin de France précisément intitulée « Bible et tragique« , tient plus de l’escroquerie que de l’ouverture d’esprit. Ajoutons qu’en mettant dans la bouche d’un rabbi mort en 1813, des propos de Jean-Marie Domenach écrit en 1967, Gilles Bernheim a atteint le comble du grotesque.

    Il est étonnant que tous ceux qui cherchent encore des excuses à G. Bernheim font tous l’impasse sur son attitude vis-à-vis de Jean-François Lyotard et Jean-Marie Domenach.

     

    Michel de GUIBERT

  11. Si je faisais l’impasse, c’est par ignorance de certains faits que vous rapportez.
    Merci pour votre éclairage.
    Je disais bien que j’attendais davantage de clarté de Gilles Bernheim concernant la reconnaissance des faits ; vous me confirmez que cette attente est pour le moment insatisfaite et qu’elle le demeurera tant que Gilles Bernheim ne fera pas la pleine lumière sur ses agissements… mais il conviendrait peut-être de ne pas l’enfermer dans cet état de « plagiaire » à laquelle l’homme n’est sans doute pas réductible ; lui-même gagnerait à être lui-même…

    JND : J’ai bien compris, le ton de la série de nos échanges en témoigne, que nous pouvions discuter ensemble bien qu’au départ nos positions étaient très divergentes. Gilles Bernheim n’est, comme vous le soulignez, certainement pas réductible à cet état de « plagiaire ». Pas plus que les coupables d’actes bien plus graves que le plagiat – jusqu’au pire des criminels – ne sont pas jamais réductibles à leurs seuls actes, soient-ils criminels.
    Mais à côté de Gilles Bernheim, l’homme, il y a maintenant le « cas Bernheim » qu’il reste à résoudre. Et ce ne sont pas les réactions du type de celles du maire de Dieulefit (lire Chronologie, 3 et 4 mai 2013) qui vont faire avancer les choses.

     

    Michel de GUIBERT